Accélérateurs de Particules LCH et RHIC :Danger Potentiel des Collisions à Vitesses Opposées.

Décembre 2005

A consulter également le site forum de l'évaluation des risques : http://www.risk-evaluation-forum.org/links.htm

En quelques mots : Les collisions de particules de même masse, mais de vitesses opposées s'avèrent différentes de la production de particules secondaires par les rayons cosmiques. Ces collisions à vitesses opposées sont à même de produire sur terre des particules lourdes animées de vitesses très lentes (comme des mini trous noirs, des quarks stranges ou des monopoles). De telles particules du fait de leur faible vitesse pourraient se révéler comme étant une source de danger potentiel pour la planète.


Résumé succin (1 page) .
« L'accélérateur de particule LHC sera le plus puissant du monde. Il va provoquer des collisions entre particules à des énergies comparables à celles qui prévalaient au premier millième de milliardième de seconde après le Big Bang lorsque la température de l'Univers était d'environ dix mille trillions de degrés centigrades ».

Dans les accélérateurs la technique de collisions de particules possédant des vitesses opposées donne plus d'énergie mais elle pourrait être source de danger. En effet elle crée sur Terre des conditions de collisions différentes de la production naturelle de particules par les rayons cosmiques.

Ces collisions à vitesses opposées sont à même de produire sur terre des particules lourdes animées de vitesses très lentes comme des mini trous noirs, des quarks stranges ou des monopoles. De telles particules du fait de leur faible vitesse pourraient se révéler comme étant une source de danger potentiel pour la planète.

Concernant la production par le LHC de mini trous noirs par collisions à vitesse opposées : Estimation de la probabilité pour que des mini trous noirs soient formés : 40% à 60 % ou plus.
Estimation de la probabilité pour qu'ils ne s'évaporent pas 20 % à 30 %.
En se basant sur les estimations du physicien des particules Greg Landsberg, en cas de non évaporation, en dix ans d'utilisation du LHC 3.160 mini trous noirs pourraient être capturés par la Terre.
Les mini trous noir capturés vont ralentir du fait de leurs interactions avec la matière terrestre, puis se stabiliser au centre de la Terre. La pression importante régnant au centre de la Terre pourrait alors entretenir leur croissance.
Les calculs indiquent une absorption de matière relativement importante qui pourrait être à l'origine d'une dangerosité majeure.

Concernant la production de quarks stranges, il faut noter qu'en ce moment même, ces particules potentiellement dangereuses pour la Terre, sont produites au niveau de l'accélérateur RHIC (USA) par collisions de particules à vitesse opposées. Si leur production n'a pas encore donnée de catastrophes, qu'en sera-t-il si elle continue et s'accentue pendant des mois et des années ?


Résumé (5 pages) de l' étude plus complète (30 pages).

Note : Ces études sont des études réalisés dans un cadre privé et elles n'ont pas bénéficiées des moyens importants que nécessiterait une telle approche d'un possible danger pour la planète.
Dans tous les cas il faut noter que d' importants facteurs de dangerosité sont mis en évidence.

« L'accélérateur de particules LHC du CERN sera le plus puissant du monde. Il va provoquer des collisions entre particules à des énergies comparables à celles qui prévalaient au premier millième de milliardième de seconde après le Big Bang lorsque la température de l'Univers était d'environ dix mille trillions de degrés centigrades [Ref. 11] ».

Les collisions de particules de même masse, mais de vitesses opposées s'avère différente de la production de particules secondaires par les rayons cosmiques. Ces collisions à vitesses opposées sont à même de produire sur terre des particules lourdes animées de vitesses très lentes (comme des mini trous noirs, des quarks stranges ou des monopoles). De telles particules du fait de leur faible vitesse pourraient se révéler comme étant une source de danger potentiel pour la planète.

1. MINI TROUS NOIRS : arguments de dangerosité.

1. La probabilité pour que des mini trous noirs (MBH) soient produits au niveau du LHC n'est pas négligeable. Elle dépend de l'estimation de la validité de théories comportant plus de quatre dimensions d'espace-temps (théorie des cordes, des branes etc..) qui pourrait être de plus de 60 % et le CERN indique dans ce cas une production importante [Ref.1], un mini trou noir à chaque seconde [Ref. 9 , Ref. 11] .

2. L'étude du CERN [Ref.1] indique que ces mini trous noirs ne présentent aucun danger car ils vont s'évaporer extrêmement rapidement comme l'a démontré le célèbre physicien Hawking.. Cependant une telle évaporation est théorique et n'a jamais été testée. Plusieurs physiciens estiment que cette évaporation pourrait ne pas se produire [Ref. 32]. Les points qui vont suivre supposent la production de mini trous noirs et ils supposent aussi que cette évaporation ne se produise pas.

3. Les rayons cosmiques présentent une énergie bien supérieure à celle que va produire le LHC (1 TeV) et il a été suggéré qu'il y a là une preuve de non dangerosité. Le modèle des rayons cosmique ne peut pas être utilisé en cas de chocs de particules par collisions à vitesses opposées. Il serait valable dans le cas d'accélérateurs qui produisent des collisions contre des cibles au repos dans le référentiel terrestre. Dans ce cas le centre de masse de l'interaction garde une grande vitesse, ce qui est similaire au choc des rayons cosmiques sur la surface de la lune. Dans le cas des rayons cosmiques (principalement constitués de protons), la relativité restreinte nous indique qu'il faut une vitesse de 0.9999995 c pour créer un mini trou noir de 1 TeV et après l'interaction le mini trou noir situé au centre de masse aura une vitesse résiduelle de 0.999 c. Des mini trous noirs ainsi formés, n'étant pas très réactifs vis à vis de la matière, les calculs indiquent qu'ils disposent alors d'une vitesse plus que suffisante pour traverser des planètes ou des étoiles sans être capturés et ils peuvent s'échapper dans l'espace.

Dans le cas du LHC et du RHIC ce sont des particules arrivant de directions opposées qui entrent en collision et la vitesse du centre de masse est proche de zéro d'où la possibilité de mini trous noirs possédant des vitesses lentes.

4. Des mini trous noirs créés dans les accélérateurs, possédant de basses vitesses pourraient être capturés par la gravitation terrestre. En utilisant les calculs du physicien Greg Landsberg [Ref. 5] nous aurions au niveau du LHC, toutes les 105 secondes, un mini trou noir possédant une vitesse inférieure à la vitesse d'échappement de la gravité terrestre. En dix ans d'utilisation du LHC nous aurions ainsi 3.160 mini trous noirs capturés par la terre.

5. Les mini trous noirs capturés vont interagir avec la matière terrestre, principalement par absorption de matière (accrétion). Du fait de cette interaction, leur vitesse va décroître et finalement ils termineront leur course au centre de la terre

L'étude du CERN [Ref.1] ne prend pas en compte la possible production de mini trous noirs possédant des vitesses lentes. Dans ce cas plusieurs processus pourraient augmenter l'accrétion au delà des valeurs calculées : Si un mini trou noir absorbe un électron, il va acquérir une charge et absorbera probablement un proton d'où absorption accrue.. De même si un mini trou noir absorbe un seul quark d'un nucléon, il absorbera probablement tout le nucléon. En effet, les charges des quarks étant fractionnaires sont instables et il en est de même des couleurs des quarks. Il est probable que le mini trou noir va compléter le nombre entier de charges en absorbant les autres quarks.

Le CERN utilise pour les calculs d'accrétion une section de coupe du trou noir basée sur le rayon de Schwarzschild [Ref. 1]. Dans le cas de vitesses lentes le rayon de capture de matière est supérieur à ce rayon. A noter aussi que les forces de gauge en cas de courtes distance pourraient aussi favoriser la capture de nucléons.Notre évaluation indiquerait pour les mini trous noirs capturés par la gravitation terrestre la possible accrétion au départ de 8.400 nucléons par heure et par mini trou noir.

6. Au centre de la terre de nouveaux processus pourraient intervenir : Comme il a été indiqué précédemment, en dix ans d'utilisation du LHC 3.160 mini trous noirs pourraient être capturés par la terre. Si l'on estime que tous ces mini trous noir vont se diriger vers le centre gravitationnel « précis » de la terre comme le suggère Kip Thorne [Ref. 18 p. 111], après un certain nombre d'interactions, ils vont alors se stabiliser à cet endroit puis fusionner en un seul mini trou noir. Notre évaluation de la masse d'un tel mini trou noir se situerait au niveau de quelques centièmes de grammes, voire beaucoup plus.

La valeur communément admise de la pression au niveau des atomes situés au centre de la terre serait d'environ 4 x 1011 Pascals. Une telle pression est liée au poids de toute la matière terrestre s'exerçant sur le nuage électronique des atomes centraux. Les mouvements des électrons composant ce nuage provoquent quant-à eux une contre-pression (dite pression de dégénérescence) qui contrebalance la pression due à toute la matière terrestre.

Autour d'un trou noir il n'y a pas de nuage électronique et il n'y a pas de pression de dégénérescence pour contrebalancer la pression due au poids de toute la matière terrestre. Si la pression est uniforme dans un milieu homogène, il n'en est pas de même dans un milieu hétérogène composé d'atomes et d'un mini trou noir. Pour indiquer la valeur de la pression, nous devons dans ce cas utiliser l'équation :
Pression P = Force F / Surface S
En considérant que la force F est une constante ( poids de toute la matière terrestre) et si nous réduisons la surface S (la surface d'un mini trou noir est infime), nous constatons alors que le terme P de la pression va augmenter de façon impressionnante.

Le calcul indique dans le cas d'un mini trou noir de 0.02 g et de rayon 4x10-17 mètres, une pression de P » 7.10 23 Pascals (environ mille milliards de fois plus importante ) . Dans la région du centre de la terre, cette haute pression va pousser fortement la matière en direction du point central où est situé le mini trou noir.

Les électrons directement en contact avec le mini trou noir seront capturés en premier puis ce sera au tour du nucléon et du noyau. La capture se fera atome par atome, mais plus la pression sera importante, plus cette capture sera rapide. Lorsqu'une étoile à neutron commence à s'effondrer en trou noir (implosion), il y a en son centre au début un simple mini trou noir [Ref. 18 Page 443]. A cet instant précis la grande pression gravitationnelle qui règne au centre de l'étoile à neutron a brisé la force forte. Le mini trou noir formé va alors croître, simplement du fait de la haute pression.

Au centre de la terre, la pression est normalement bien trop faible pour déclencher un tel processus, mais si nous créons un mini trou noir basse vitesse qui ne s'évapore pas et vient au repos au centre de la terre, la pression au centre de la terre pourrait être suffisante pour entretenir sa croissance ( Il faut se souvenir qu'en périphérie d'un trou noir la force forte est par définition brisée et cela pourrait entraîner un processus du même type que dans une étoile à neutron, mais avec une croissance beaucoup plus lente bien entendu).

Des ébauches de calcul semblent indiquer une possible accrétion au début de plusieurs grammes par seconde et un risque ensuite d'accrétion exponentielle.

7. Mon évaluation du risque pour les trous noirs basse vitesse :
En cas de non évaporation Risque entre 7% et 10%.
En cas d'évaporation active Risque 0,1% pour le RHIC et Risque 1% pour le LHC.

2. QUARK STRANGES au RHIC : DANGER IMMEDIAT ?

Aux Etats-Unis, l'accélérateur de particule RHIC a réussi à produire un plasma de quarks et gluons.

En Mars 2005 des études ont montré un comportement étrange pour ce plasma et les calculs semblent indiquer qu'il s'agirait en fait d'un mini trou noir [Ref.38]. Nous le dénommerons cependant « plasma » pour le moment !

Lors de la production de ce plasma des « quarks stranges » sont régulièrement détectés. Le LHC aussi va produire des quarks stranges.
Une étude de dangerosité [Ref.14] a été réalisée lors de la construction du RHIC. Cette variété de quarks pourrait en effet présenter une dangerosité majeure pour la planète toute entière, détruisant la matière ordinaire, tout en libérant une très importante quantité d'énergie. Même si les conclusions de cette étude de dangerosité sont rassurantes, il est bon de se montrer critique vis-à-vis de certains arguments présentés.

1/ Les quarks stranges ne pourraient présenter de dangerosité qu'en cas de vitesses très lentes [Ref.1, Ref.14] ce qui pourrait être le cas dans les accélérateurs qui provoquent des collisions par particules à vitesses opposées.
Les auteurs s'accordent sur le fait que l'existence de rayons cosmiques n'est pas un argument de sécurité assuré en ce qui concerne le RHIC [Ref 14. page 23 et Ref.1 page 5].
Certains auteurs comme DDH cité dans la [Ref.14 page 21] indique qu'en cas de production, pendant 10 ans et 6 mois par an, par le RHIC de quarks stranges ayant une vitesse « confinée au centre de masse de l'interaction » ("confined to central rapidity ") il existe un risque que, statistiquement, un quark strange dangereux puisse être produit ! Il faut bien comprendre que la production d'un seul « quark strange dangereux » pourrait être à même de détruire la planète en provoquant un effet type supernovae.
Les études pour le RHIC [Ref.14] et les études du CERN [Ref.1 et Ref.2] estiment que de tels quarks stranges, dont la vitesse serait confinée au centre de masse, sont difficiles à justifier d'un point de vue théorique [Ref.14 p20] .

Certains arguments pourraient cependant indiquer qu'une telle production limitée au centre de masse de l'interaction pourrait être possible : Lors de la production d'un plasma de quarks-gluons plasma, les particules secondaires habituellement émises sont retenues à l'intérieur du plasma [Ref.33]. Ce phénomène dénommé " suppression des jets" est utilisé au niveau du RHIC pour détecter la production du plasma.
Un deuxième argument peut être suggéré : Dans le RHIC, lors des premières productions du plasma, les physiciens ont été extrêmement surpris de constater que ce plasma au lieu de se comporter selon le modèle théorique prévu, c'est à dire « comme un gaz », avait un comportement correspondant à une « goutte liquide »[Ref. 33]. L'hypothèse suggérée serait que la température du plasma était insuffisante pour la formation du gaz.
Nous pouvons imaginer cependant que des quarks stranges produits dans un milieu liquide pourraient voir leur vitesse ralentie de façon plus importante qu'en cas de production dans un milieu gazeux.
Un troisième argument pourrait être avancé en se basant sur notre propre évaluation des très basse vitesses possibles. Nous avons vu que dans le cas de production de trous noirs, certaines vitesses pourraient être inférieures à 4 m/sec. S'il en était de même pour les quarks stranges cela pourrait indiquer une possibilité de vitesses très lentes.
Tous ces arguments indiquent que les quarks stranges pourraient en fait perdre plus de vitesse que prévu et que leur production risquerait alors de se trouver confinée au centre de masse de l'interaction. Un risque de danger majeur ne pourrait alors pas être exclu.

2/ L'étude de dangerosité [Ref.14 page 22 à 24] propose de minorer le chiffre de « un quark strange dangereux », en tenant compte de données obtenues à partir de supernovae observées en Astronomie ( probabilité du risque diminuée d'un facteur 10 8 au dessous de la valeur de sécurité du RHIC [Ref 14. page 24]).
Une telle valeur semble discutable du fait que l'effet explosif dû aux stranges pourrait se produire sous des formes autres qu'un effet supernovae, des soubresauts explosifs par exemple. De plus une telle probabilité même très faible pourrait être sous-estimée ( il faut se souvenir de « l'effet challenger » lorsque la NASA pronostiquait une chance sur 100.000 pour un crash).

3/ Les auteurs de l'étude de dangerosité [Ref 14. page 24] diminuent encore cette probabilité de risque en considérant que l'on peut utiliser le fer et non l'or pour faire les calculs (ce sont des ions d'or qui sont utilisés pour les collisions dans le RHIC). Cet argument encore est discutable car c'est bien avec des ions d'or plus lourds que l'on obtient actuellement les stranges.

Conclusion : Si les arguments proposés étaient erronés, alors il y aurait risque pour la sécurité de la planète toute entière.
En ce moment même, ces quarks stranges, particules potentiellement dangereuses, sont produites au niveau du RHIC. Si leur production n'a pas encore donnée de catastrophes, qu'en sera-t-il si elle continue et s'accentue pendant des mois et des années ?
L'estimation du risque concernant les strangelets pourrait être de l'ordre de 2 % et peut être 10 % si nous considérons qu'il s'agit d'un danger primaire.

3. MONOPOLES
Des monopoles pourraient être produits au niveau du LHC [Ref. 1] .Les calculs proposés par le CERN indiquent que chaque monopole produit pourrait détruire 1.018 nucléons lors de sa traversée de la terre (qui est supposée se produire en ligne droite), ensuite ils s'échapperait rapidement dans l'espace. Nous savons que les photons produits au centre du soleil mettent des milliers d'années pour traverser le soleil et s'échapper dans l'espace du fait des nombreuses interactions. Si l'énergie cinétique acquise par les monopoles lors d'une interaction est à l'origine d'une vitesse orientée dans une direction aléatoire, nous pouvons imaginer que les monopoles produits pourraient subsister suffisamment longtemps à l'intérieur de la terre pour être dangereux (trajectoire en zigzag).

4. IGNORANCE DES LOIS ULTIMES DE LA PHYSIQUE : Facteur de danger ?
De nombreux autres processus pourraient être à l'origine de dangers. Notre ignorance des lois fondamentales de l'Univers est flagrante : possibilité de particules inconnues, énergie noire, masse noire, quintessence, énergie du vide, nombreuses théories en élaboration etc..[Ref. 34 et Ref.37]. Un exemple : l'énergie du vide est évaluée à 10-29 grammes par centimètre cube par les cosmologistes et à 1091 grammes par centimètre cube par les physiciens des particules[Ref.34].
L'estimation de la possibilité de risques liés à cette ignorance des lois ultimes doit se situer au minimum aux environs de 2 % et 5 %.

5. CONCLUSION
Les particules lourdes à vitesses lentes produite par les collisions vitesses opposées pourraient présenter un danger majeur pour la planète toute entière. La possibilité d'un risque lié à la production depuis l'an 2000 de quarks stranges lents en utilisant cette technique au niveau du RHIC pourrait dès à présent constituer une menace.

Pour ce qui est des mini trous noirs, il faut noter que l'étude du CERN [Ref. 1] est une adaptation pour le LHC d'une étude réalisée pour le RHIC [Ref. 14] . Les études avaient conclues que le RHIC ne pourrait pas générer de mini trous noir, alors que concernant le LHC, les conclusions sont très différentes : « Des mini trous noirs pourraient être créés » ! Le danger pourrait donc dès demain être à nos portes, avec la mort possible dans le sang de 6.500.000.000 de personnes et la destruction complète de la planète. Un tel danger montre la nécessité d'un grand nombre d'études complémentaires avant toute expérimentation !

L'évaluation du risque par le CERN se pose comme un choix entre un risque de 0 % et un risque de 100 % et cela n'est pas une bonne façon d'évaluer un pourcentage de risque. En additionnant tous les risques nous trouvons pour le RHIC un estimation du risque global comprise entre 4% et 10%. Pour le LHC aux énergies supérieures l' estimation du risque global se situe entre 5% (si évaporation des mini trous noirs) et 20% ou peut être plus en cas de non évaporation) !

Nous sommes bien loin de l'estimation proposée par Adrian Kent et selon laquelle le risque global ne devait pas excéder 0.000001 % par an afin de pouvoir être acceptable [Ref. 3] .Le simple fait de réaliser des tests pourrait être dangereux au niveau du LHC et il en est de même si la production de quarks stranges se poursuit ou s'accentue au niveau du RHIC.

Il semblerait sage de considérer que plus les accélérateurs seront puissant, plus nous risquerons de mettre à jour des évènements non prédits et dangereux. Ceci est d'autant plus vrai que leur utilisation par collision de particules à vitesses opposées réalise sur terre, des conditions différentes des conditions naturelles !

Notre désir de connaître est important mais notre désir de sagesse et de prudence l'est plus encore et doit être prioritaire.
Le principe de précaution nous indique de ne pas expérimenter en utilisant des collisions de particules à vitesses opposées.
Il serait bon dès à présent de ne plus utiliser cette technique au niveau du RHIC ( production depuis l'an 2000 de quarks stranges potentiellement dangereux ).


Bibliographie utilisée dans l'étude de 30 pages :

1.. Study of potentially dangerous events during heavy-ion collisions at the LHC : Report of the LHC Safety Study Group. CERN 2003-001 28 February 2003.

2.. Study of potentially dangerous events during heavy-ion collisions at the LHC : LHC Safety Study Group. J.P. Blaizot, J. Iliopoulos, J. Madsen, GG. Ross, P. Sonderegger, H-J. Specht « No date for this study, available Internet May 2004 ».

3..E-mail exchange between Greg Landsberg and James Blodgett March 2003. James Blodgett Internet Forum. http://www.risk-evaluation-forum.org/links.htm Avalaibable at : Risk Evaluation Forum PO BOX 2371 Albany, NY 12220 - 0371 USA

4.. Might a laboratory experiment destroy planet Earth F. Calogero 2000 Available in Forum. http://www.risk-evaluation-forum.org/links.htm

5..A critical look at risk assessment for global catastrophes CERN-TH 2000-029 DAMTP-2000-105 Revised April 2003. hep-ph/0009204 Adrian Kent

6..Trous noirs Nrumiano http ://nruminiao.free.fr/fetoiles/int_noir2.html

7..Black holes at the large hadron collider Phys Rev Lett 87, 161602 (2001)

8.. Working paper: a cosmic ray/micro-black hole model James Blodgett Available in Forum. http://www.risk-evaluation-forum.org/links.htm

9.. High energy colliders as black hole factories: the end of short distance physics Steven B. Giddings, Scott Thomas. Phys Rev D65 (2002) 056010

10.. Discovering new physics in the decays of black holes. Greg Landsberg. Phys Rev. Lett.88, 181801 (2002)

11.. CERN to spew black holes Nature 02 October 2001

12.. Brookhaven national laboratory News 5 may 2004 New Machine Record for Heavy Ion Luminosity at RHIC

13.. Collider mini black holes: loss of protective considerations James Blodgett 2004 Available in Forum. http://www.risk-evaluation-forum.org/links.htm

14.. Review of speculative disaster scenarios at RHIC September 28,1999 W.Busza, R.L. Jaffe, J.Sandweiss and F.Wilczek

15.. Spectre des rayons cosmiques de très haute énergie Source [GAI]

16.. Atlas de l'Astronomie Albin Michel 1983

17.. Stephen Hawking Physics Colloquiums - Gravitational Entropy (June '98).

18.. Trous noirs et distorsions du temps. Kip S. Thorne. Flammarion 1997. ISBN 2-08-0811463-X Original title : Black holes and times warps.1994 Norton. New York.

19.. "will relativistic heavy-ion colliders destroy our planet ?". A.Dar, A. De Rujula and U. Heinz,, August 1999, submitted to Nature

20.. L'Univers élégant. Brian Greene. Laffont september 2000. ISBN 2-221-09065-9 Original title The elegant Universe. ISBN 0-393-04688-5 Norton. New York.

21.. Science & Vie N°107 Juin 2002 "stars with quarks in our galaxy"

22..Science & Vie N°1029 Juin 2003 " L'énergie du vide"

23.. La Recherche N°376 Juin 2004. « La force qui vient du vide »

24. La Recherche » ( 1990 ? ) about « La supersymétrie étendue » :

25. Ciel et Espace Avril 2003 page 43

26..Brane worlds and Extra Dimensions. Brian Gantz PHY 312. May 11, 2000

27.. James Blodgett Working paper (about cosmic rays) James Blodgett Internet Forum. http://www.risk-evaluation-forum.org/links.htm Avalaibable at : Risk Evaluation Forum PO BOX 2371 Albany, NY 12220 - 0371 USA

28..Science & Vie N° 1042. Juillet 2004. « Centre de la Terre. »

29.. Power of ten. 10exp-16.htm Bruce Bryson 200-04

30..Greg Landsberg i chep 2002 Amsterdam Internet Key: Greg Landsberg http://www.ichep02.nl/Transparencies/BSM/BSM-4/BSM-4-3.landsberg.pdf

31..Science & Vie N°1043 Août 2004 Théorie du Tout.

32.. Results of several Delphi groups and physicist questionnaires, James Blodgett, Risk Evaluation Forum, forthcoming.

33.. Science et vie N°1050 Mars 2005 « Matière en route vers son ultime continent »

34.. La recherche N°384 Mars 2005. pourquoi l'Univers accélère.

35.. Adam D. Helfer, "Do black holes radiate?", Rept.Prog.Phys. 66 (2003) pp. 943-1008 http://xxx.lanl.gov/abs/gr-qc/0304042 Questions whether black holes radiate.

36.. V.A. Belinski, "On the existence of quantum evaporation of a black hole," Physics Letters A, Vol 209 Num 1 (1995) pp. 13-20. Asserts that Hawking radiation does not exist.

37.. La Recherche N° 382 Janvier 2005 l'antimatière questionne le Big Bang

38.. BBC New uk edition Thursday 17 March 2005 11 :30 GMT "Lab fireball may be black hole"

Autre commentaire :

En Septembre 1999 une étude de dangerosité pour l'accélérateur de particules RHIC affirmait [Ref.14 page 7] que la possibilité de production de trous noirs au sein d'accélérateurs dans un proche future n'était qu'une utopie ( pipe dream). Dans leur étude ils n'avaient pas tenu compte du fait que l'espace-temps pouvait comporter plus que 4 dimensions. En Mars 2005, cinq ans plus tard donc, au sein du RHIC des physiciens observant ce qui était supposé être un plasma de quarks et de gluons au comportement étrange se questionnent et pensent qu'il pourrait bien s'agir d'un mini trou noir [Ref.38]. La production de mini trous noirs pourrait s'avérer bien plus dangereuse que la production d'un plasma.
Par chance, si un véritable mini trou noir a été produit, il se serait évaporé comme le physicien Hawking l'avait prédit. Si il n'en avait pas été ainsi nous aurions pu avoir à faire face à un possible scénario catastrophe (voir les calculs dans le texte)! Cet exemple nous montre bien la possibilité d'erreurs théoriques, ainsi que la possibilité de destruction de la Terre qui pourrait avoir lieu du fait des accélérateurs.
Les trous noirs ne représentent pas le seul danger que les accélérateurs peuvent générer. Un nouvel accélérateur le LHC du CERN va bientôt fournir des énergies plus importantes que le RHIC. Si des trous noirs y sont formés et qu'ils s'évaporent, il n'y aura probablement pas de danger comme c'est indiqué dans l'étude du CERN [Ref.1], cependant d'autres dangers pourraient demeurer comme c'est indiqué dans cette étude. Concernant les trous noirs, cette étude prend en compte le cas dans lequel l'évaporation prévue par Hawking échouerait et ceci pourrait se révéler obsolète, mais cependant des situations inattendues pourraient survenir, comme par exemple une évaporation moins importante que prévue en cas d'énergies plus importantes.